Vous avez déjà eu cette sensation :
“Je pensais bien faire… mais ma décision a créé un malaise dans l’équipe.”
C’est peut-être votre cerveau qui a pris le dessus, pas votre conscience managériale.
Lors d’un recrutement, vous avez eu un “bon feeling” avec un candidat… et vous avez écarté l’autre sans même lui laisser sa chance. Six mois plus tard, votre choix ne fait pas ses preuves. Ce n’est pas forcément de l’incompétence, mais un biais cognitif qui a biaisé votre analyse.
Les biais cognitifs sont des mécanismes automatiques utilisés par notre cerveau pour aller plus vite.
Mais en environnement complexe (comme celui du management), ces raccourcis sont souvent trompeurs.
Un collaborateur rate un objectif → votre cerveau se dit “il n’est pas fiable” → vous ne retenez que les éléments qui confirment ce point de vue.
Résultat : vous réduisez la marge de progression de votre collaborateur, et vous entretenez l’échec que vous redoutez.
1. Le biais de confirmation :“Je ne vois que ce qui confirme ce que je pense déjà.”
Risque : Ignorer les évolutions positives d’un collaborateur étiqueté “problématique”.
Un manager va penser qu’un membre de son équipe est désorganisé. Même quand ce dernier propose une méthode structurée, le manager reste focalisé sur ses erreurs passées.
2. Le biais d’ancrage : “La première info influence tout le reste.”
Risque : Sur- ou sous-évaluer quelqu’un à cause d’un premier retour biaisé.
Lors de l’onboarding, un salarié timide en réunion. L’image reste ancrée chez le manager, même après des mois de performances solides.
3. L’effet de halo : “Une seule qualité ou défaut colore tout mon jugement.”
Risque : Survaloriser des profils brillants en surface, mais peu fiables dans l’exécution.
Quelqu'un qui parle bien et dégage de l’assurance, le manager va oublier que ses livrables sont souvent incomplets. À l’inverse, quelqu'un de plus réservé, qui livre toujours dans les temps… mais restera peu reconnu.
4. Le biais d’appartenance : “Je favorise ceux qui me ressemblent (culture, style, origine, valeurs).”
Risque : Exclure involontairement des talents atypiques.
Lors d’une promo interne, le manager choisit un profil “formaté” qui lui ressemble… alors qu’une autre personne, moins académique, avait de meilleures compétences terrain.
5. Le biais de statu quo : “Je préfère ce que je connais, même si ça ne fonctionne pas vraiment.”
Risque : Résister à l’innovation, freiner l’évolution d’un projet ou d’une équipe.
Le manger va refuser un nouvel outil proposé par un salarié junior car “l’actuel a toujours fonctionné”. Résultat : perte de temps et frustration dans l’équipe.
Parce que le leadership ne repose pas seulement sur l’intuition ou l’expérience. Il repose aussi sur la lucidité.
Reconnaître ses biais, c’est :
prendre de meilleures décisions
créer une culture plus juste
devenir un manager plus aligné
Le véritable leadership commence là : par une prise de conscience.
Prendre du recul : Évitez les décisions à chaud, laissez reposer vos intuitions.
Chercher un avis contradictoire : Un autre point de vue peut révéler un angle mort.
Utiliser des grilles d’évaluation : Objectivez vos analyses, surtout en recrutement et évaluation.
Travailler sa connaissance de soi : Identifiez vos propres biais dominants.
Favoriser le feedback dans l’équipe : Invitez vos collaborateurs à vous questionner (en sécurité).
Les biais cognitifs sont invisibles mais puissants.
En tant que manager, ils peuvent fausser vos décisions et nuire à la performance collective.
Les reconnaître, c’est muscler son discernement et son leadership.
Hello ! C'est Christelle, Votre formatrice
Dirigeante d'AUDEAT COACHING, coach professionnelle certifiée, spécialisée en leadership, communication interpersonnelle et adaptation organisationnelle. Mon parcours m’a amenée à vivre et travailler dans plusieurs pays depuis plus de 10 ans, ce qui m’a permis de développer une stratégie d’adaptation. J’accompagne aujourd’hui les dirigeants et équipes, les entrepreneurs et cadres a améliorer la posture de leader, la capacité à collaborer et l'aptitude à évoluer dans des environnements en transformation, notamment grâce au Process Communication Model (PCM) et à la Programation Neuro-Linguistique (PNL) et les outils du développement personnel.
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